Pourquoi fabriquer son bac potager ?

Si vous lisez notre article consacré au choix d’un bac potager, vous pourrez constater que le choix ne manque pas en la matière, que ce soit pour les bacs en métal, en plastique, voire en bois. Il y a néanmoins de bonnes raisons de fabriquer son propre bac potager :

  • Le prix : les bacs potagers de bonne taille sont souvent proposés dans le commerce à 100€ et plus
  • La qualité : on peut choisir son matériau et notamment l’épaisseur du bois et sa classe d’emploi, qui conditionnent la résistance à l’humidité
  • La taille : il nous fallait des bacs de 60cm x 240 cm pour qu’ils soient compatibles avec notre matériel existant, notamment des tunnels de culture que nous adaptons dessus.

Le matériel

Voici le matériel nécessaire à la fabrication d’un bac de culture ouvert en dessous (donc en contact avec le sol) :

  • Lames de terrasse en pin. Nous avons utilisé des lames de terrasse de classe 4 d’une longueur de 240 cm, hauteur de 14,5 com et d’une épaisseur de 2.7cm.
    Les bacs faisaient 3 lames de haut, donc chacun en nécessite 6 pour les côtés et 2 pour les extrémités
  • Des cornières perforées en acier galvanisé. Réflexion faite, des montants pour rayonnage métallique auraient été tout aussi adaptés.
    Ex : https://www.manutan.fr/fr/maf/montant-manutan-rapid-2-a127710
  • Des vis à bois inoxydables
  • Des cavaliers métalliques
  • Du grillage métallique fin. Il sera fixé au dessous du bac pour empêcher les campagnols et taupes de remonter dans le bac.

Ce matériel est nécessaire pour fabriquer des bacs assez hauts (3 planches de hauteur, soit environ 45cm. Mais on peut moduler la hauteur en ne mettant que 2 planches, par exemple.

Le matériel rassemblé avant le montage.

Les étapes de la fabrication

Découpage des planches et des cornières

Pour assembler un bac, et en partant du principe que vous souhaitez des bacs de 45cm de haut, il faudra :

  • 6 planches de 240 cm. Pas besoin de les découper, elles étaient déjà à la bonne longueur
  • 6 planches de 60 cm.
    Elles ont été découpées à la scie circulaire
  • 4 cornières de 60 cm.
    Elles ont été découpées à la meuleuse
Découpage des planches à la scie circulaire.

Montage du bac

On commence à rassembler les éléments dans un endroit suffisamment grand. Il va falloir manœuvrer autour pour le montage. Prévoir aussi d’avoir de l’aide pour le déplacer une fois monté !

Visser les cornières pour assembler les 3 premières planches du côté

Vissage des cornières sur les planches des extrémités

Les visser ensuite de l’autre côté

Les deux cornières des extrémités sont vfixées.

Poser les planches du bord à plat côte à côte

Visser le côté avec les cornières à une extrémité

Vissage d’une des extrémités sur les planches des côtés.

Visser l’autre extrémité sur les planches à plat sur le sol

Les deux extrémités sont installées.

Installer les planches de l’autre côté sur le dessus

Visser les cornières pour fermer le bac

Le vissage se fait par en dessous : une visseuse est appréciable !

Installation du grillage

Le grillage qui empêchera les rongeurs et taupes de remonter par-dessous est installé en trois étapes :

1. Découpage du grillage avec une pince coupante. Il doit être légèrement plus large que le fond du bac

2. Fixation sur le fond du bac à l’aide des cavaliers

Les cavaliers : toujours utiles pour fixer du grillage !

3. Le grillage est ensuite replié légèrement sur les côtés pour éviter tout espace avec le fond

Avec le grillage du fond en place, le bac est terminé.

Le bac peut maintenant être transporté à son emplacement définitif. Le plus simple est de le faire à deux.


Une variante : le bac double

Nous avons également réalisé un bac double. Il s’agit simplement d’un bac dont les côtés font toujours 240 cm, mais dont les extrémités font 123 cm : 120 com de large + 3 cm pour l’épaisseur de la planche centrale.

Le montage du bac double est terminé

Ces bacs permettent d’économiser trois lames de terrasse et de disposer d’une surface double.

Par contre, vu le poids de l’ensemble, le bac double a été monté à son emplacement définitif : pas question de le déplacer !